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À travers la mer Rouge et le désert


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Je suis revenue en Israël juste à temps pour y célébrer Pessah. Cette année, il s'agissait d'un seder très créatif, non traditionnel mais tout à fait biblique (le seder est le repas spécial de Pessah qui marque le début de toute la fête de Pessah). J'étais avec mes amis messianiques à Ashalim, juste au sud de Be'er Sheva. Voici une courte vidéo de notre table de seder avant le repas :


Au moment de Pessah, j'ai entendu quelqu'un parler des miracles de Dieu. Il disait qu'en fait, nous ne faisons jamais l'expérience des miracles de Dieu lorsque nous y participons nous-mêmes. Même s'il s'agit de grands miracles, comme le passage de la mer Rouge. Là aussi, tout le monde ne voyait que le dos en sueur de la personne qui marchait devant lui. Ce n'est que lorsque nous regardons en arrière que nous voyons qu'un miracle nous est arrivé. Je pense que les Israélites ont fait l'expérience de ce miracle, mais je pense qu'il y a aussi de la vérité dans ce que cet homme a dit. Il est bon de garder cela à l'esprit et de regarder régulièrement en arrière pour reconnaître et se souvenir des miracles de notre vie !


Pendant les jours de Pessah (la fête dure 7 jours), j'ai fait une randonnée de 2 jours dans le désert avec des adolescents et des animateurs de Streams in the Desert. C'est quelque chose que j'avais envie de faire depuis longtemps, mais l'occasion ne s'était pas présentée comme cela auparavant. J'y suis donc allée de bonne humeur (et un peu effrayée de savoir si ce ne serait pas trop dur pour moi) et j'ai passé un moment fantastique : les contacts avec les adolescents et les responsables de la jeunesse (j'ai eu de très bonnes conversations), des paysages à couper le souffle dans une partie du Néguev où je n'avais jamais randonné auparavant, et le privilège de servir et d'encourager ce groupe de jeunes juifs messianiques au milieu de cette guerre d'attrition. C'était aussi un véritable défi, mais Dieu était là. Le premier jour, les talons de mes chaussures de montagne ont commencé à se désagréger (pourriture du caoutchouc) dans le bus sur le chemin de la randonnée. Au milieu de la randonnée, j'avais encore de petits morceaux de semelle et à la fin, il n'en restait plus rien. Mais Dieu avait prévu que cette journée ne serait pas vraiment une journée de marche, mais plutôt une journée d'escalade avec des marches en fer dans la montagne. Et pour la descente, les pierres étaient tellement glissantes que j'ai glissé sur mon postérieur 😉. Le deuxième jour, je commençais déjà avec beaucoup de muscles endoloris, et nous avons fait beaucoup de kilomètres ce jour-là, et nous avons également fait pas mal de descentes et de montées (heureusement, la descente était en premier, ce qui est beaucoup plus dur pour mes muscles de toute façon). Mais j'ai réussi à tout faire et c'était vraiment génial !



 
 
 

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