Un nouveau mot

Il y a près d'une semaine, la guerre de 12 jours avec l'Iran a pris fin. Elle s'est terminée de manière très douloureuse, avec une dernière heure d'attaques intenses de la part de l'Iran, tuant quatre personnes à Beer Sheva. J'ai appris plus tard que l'une d'entre elles était une jeune femme d'Arad. C'est alors que j'ai vu la file interminable de voitures se rendre au cimetière d'Arad (dans le désert derrière notre maison) pour les funérailles. Ce jour-là, Dieu m'a donné les Proverbes, chapitre 3, verset 5

Confiez-vous au SEIGNEUR de tout votre cœur, et

ne vous fiez pas à votre propre intelligence

C'est ce que je devais faire ! Parce que je me disais : "Pourquoi, Dieu ? Pourquoi ces gens devaient-ils mourir dans la dernière heure de cette guerre ? Je ne comprends toujours pas pourquoi, mais je sais que je n'ai pas besoin de comprendre. Je suis seulement appelée à faire confiance à Dieu de tout mon cœur. Un cessez-le-feu précaire a été instauré mardi et, mercredi, la société israélienne est revenue à la « normale ». Il existe un verbe pour cela en hébreu. Il s'agit de Lechazlesh, abréviation de Lachazor leShigra : retour à la routine. Mais comment faire cela, Lechazlesh, après 12 jours d'innombrables alarmes, dans la majeure partie du pays une ou plusieurs sirènes chaque nuit et des déplacements vers des lieux sûrs, tant de vies perdues et tant d'habitations détruites ? Même dans le calme relatif d'Arad, il y a eu quelques ajustements dans le processus de Lechazlesh. Le jeudi, j'ai senti une fatigue écrasante m'envahir et j'ai dormi pendant deux heures au cours de la journée ! Et vendredi, j'ai eu envie de pleurer, ce que j'ai fait lorsque ma sœur m'a appelée pour me demander comment j'allais (merci, ma sœur, pour ton timing parfait !). Il s'agit là de réactions normales de notre corps après avoir relâché la vigilance, la tension et la poussée d'adrénaline des deux semaines précédentes.

Et le vrai Lechazlesh n'est pas encore possible, parce que la guerre n'est pas terminée, même si un calme relatif est revenu dans le pays. La dure réalité de la guerre nous a été rappelée ce mercredi, jour du retour à la normale, lorsque sept soldats des FDI ont été tués au combat à Gaza. Et bien que certains corps d'otages aient été retrouvés ces dernières semaines, une cinquantaine d'otages sont toujours détenus, morts ou vifs, à Gaza. Ce calme relatif n'a rien à voir avec la paix réelle, shalom, alors s'il vous plaît...

Priez pour la paix de Jérusalem,

pour le bonheur de ceux qui vous aiment.

Que la paix soit dans tes remparts,

que le repos soit dans tes forteresses. (Ps 122 : 6-7)

Que puis-je dire de ce que j'ai vu Dieu faire pendant ces jours de guerre ? Le shabbat dernier, nous avons partagé ce sujet avec d'autres croyants messianiques ici à Arad. C'était impressionnant de voir comment Dieu a parlé et fait les mêmes choses en beaucoup d'entre nous. Abba essaie vraiment de nous faire nous concentrer de plus en plus sur Lui et non sur les circonstances ! Il nous enseigne que notre véritable shalom et notre sécurité sont en Lui. Que nous sommes entre ses mains quoi qu'il arrive. Et aussi que nous devons de plus en plus nous écarter de nous-mêmes et de nos opinions (ne vous fiez pas à votre propre intelligence) et simplement marcher avec Lui (ayez confiance dans le SEIGNEUR de tout votre cœur) et continuer à faire ce que vous avez à faire :

Mets ta joie dans le SEIGNEUR,

Il te donnera ce que ton cœur désire.

Tournez-vous vers le SEIGNEUR

et confiez-vous à lui : il le fera. (Ps 37 : 4-5)

Me voici donc en train de suivre le chemin du Seigneur et de continuer ma route. Au cours des prochains jours, je vais voyager en Israël, rendre visite à des amis et encourager les gens. Merci de garder ces jours dans vos prières ! J'écrirai un peu plus à ce sujet dans les jours à venir, ainsi que sur mes projets futurs.

La file interminable de voitures pour les funérailles